Je ne te condamne pas
 

Lire : Jean 8 : 1-11

            Les scribes et les pharisiens, conducteurs religieux du temps de Jésus, Lui amènent une femme surprise en adultère. Ce n’est pas que le péché de cette femme leur pose problème, mais ils croient tenir une occasion pour embarrasser Jésus. « Dans la loi, disent-ils, Moïse nous a commandé de lapider de telles femmes. Toi donc, que dis-tu ? ». Le piège est subtil. Jésus est mis en demeure de choisir entre la loi qu’Il respectait et la grâce qu’Il apportait. D’abord Il ne répond rien. Ce silence exaspère les hommes qui savourent déjà leur triomphe. Mais Jésus leur lance une flèche qui atteint leur conscience : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il jette le premier la pierre contre elle ». C’est comme s’Il leur disait : « Le péché de cette femme est inexcusable et mérite une juste condamnation. Mais vous, n’êtes-vous pas aussi des coupables ? ». Alors les accusateurs, confus, se retirent.
            La femme reste seule avec Jésus, soulagée sans doute de voir disparaître ceux qui la condamnaient. Elle était peut-être inquiète devant Celui qui, étant sans péché, avait seul le droit de la condamner. Mais elle entend cette parole, que seul le Fils de Dieu peut prononcer : « Je ne te condamne pas ; va, dorénavant, ne pèche plus ». 
            « Celui qui croit en lui (Jésus) n’est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3 : 18).
            A la question : Est-il permis de pécher « afin que la grâce abonde », l’apôtre Paul répond : « Absolument pas ! » (Rom. 6 : 1). « Il y a pardon auprès de toi, afin que tu sois craint », dit le Psaume 130. Pardon d’abord, parce que le sentiment de la grâce divine seule peut nous donner ensuite force et fidélité pour une conduite sainte.


Amen

« La Bonne Semence » (11-07-2019)  www.labonnesemence.com

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